Christine de Lalaing, princesse d’Epinoy

En vous promenant sur la Grand-Place de Tournai, impossible de passer à côté de la statue de Christine de Lalaing. Cheveux au vent, revêtue d’une cuirasse de combat, tenant une hache à la main, elle présente une attitude résolument guerrière. Mariée au prince d’Epinoy Pierre de Melun, elle a combattu les troupes espagnoles d’Alexandre Farnèse sur le sol tournaisien lors de l’absence de son époux. Sa bravoure et son attitude héroïque lors du siège de Tournai en 1581 lui ont valu la reconnaissance et le respect éternel de tous les Tournaisiens. D’ailleurs, saviez-vous qu’il s’agissait de la première femme d’un monument aussi impressionnant à être honorée dans un espace public de Wallonie ?

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Gabrielle Petit

Gabrielle Petit est l’un des symboles féminins du patriotisme belge. Née le 20 février 1893 à Tournai, elle sera fusillée à 23 ans, le 1er avril 1916 à Schaerbeek lors de la Première Guerre mondiale. Infirmière de formation, elle se transforme en espionne pour le compte des Alliés durant la guerre 14-18. Elle recueille et transmet aux états-majors les positions et les mouvements des troupes ennemies dans la région de Maubeuge et Lille. Juste avant son exécution, elle prononcera cette phrase qui reste encore gravée dans les mémoires : « Vous allez voir comment une femme belge sait mourir ! ».

Une statue adossée à l’église Saint-Brice (place Clovis) est érigée en son honneur depuis mai 1924. La jeune fille y représentée debout, le regard porté vers l’avant. La patrie est symbolisée par une jeune femme ailée, embrassant la résistante sur le front. Le monument reprend notamment la célèbre dernière phrase de Gabrielle Petit. Chaque année, le 11 novembre, une commémoration a lieu sur place, pour honorer sa mémoire.

Gabrielle Petit

Louise de Bettignies, l’espionne « Alice Dubois »

Héroïne de la Première Guerre mondiale, Louise de Bettignies est née en 1880 à Saint-Amand-les-Eaux (ville française située à 20km de Tournai). Au début de la guerre, Louise habitait à Lille avec sa sœur. Patriote convaincue, elle a participé à la défense de la ville en compagnie d’autres partisans. Son don pour les langues étrangères (anglais, allemand, italien) lui avait permis de mettre en place un réseau de renseignements pour le compte d’armée anglaise, sous le pseudonyme d’ « Alice Dubois ». Arrêtée le 20 octobre 1915 à Tournai, elle est d’abord condamnée à mort le 16 mars 1916 à Bruxelles avant que sa peine se change en travaux forcés à perpétuité. Elle meurt finalement quelques semaines avant l’armistice, le 27 septembre 1918.

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